Une année chez les Français - LAROUI Fouad

Couverture Une année chez les FrançaisC'est en 1970 que le ciel tombe sur la tête de Medhi. Ébloui par l intelligence de son jeune élève, son instituteur s'est battu pour lui obtenir une bourse d'interne dans le prestigieux lycée Lyautey de Casablanca. Medhi a passé ses dix premières années au pied de l'Atlas. Pauvre, libre, heureux, choyé par une mère imprégnée de culture ancestrale et par un père qui rêve pour son pays d'un avenir démocratique et moderne, il n'envisageait rien d'autre que de continuer à jouir de l'existence et de se repaître de ces livres merveilleux dont l'abreuvait son instituteur. Du jour où l'un de ses oncles l'abandonne à l'entrée du lycée Lyautey, la vie de Medhi change. Les jours passent, les situations étonnantes se succèdent. Medhi doit se rendre à l'évidence : il ne comprend rien ! Ni la vie qu'il a menée, ni les mots qu'il a appris dans les livres qu'il adore ne sont en mesure de l'aider. Pourtant, il s'accroche. Et, au bout de quelques semaines, au moment où il commence à s'habituer à cet univers, une nouvelle épreuve surgit. Il est l'unique interne du lycée qui ne rentre pas chez lui le week-end et le directeur, refusant de mobiliser trois personnes pour un seul élève, le confie à une famille française...

Biographie de l’auteur

Professeur de littérature à l'université d'Amsterdam, romancier, poète, journaliste et critique littéraire, Fouad Laroui a publié, entre autres : Les Dents du topographe, De quel amour blessé, Méfiez-vous des parachutistes, Tu n as rien compris à Hassan II, Le Jour où Malika ne s'est pas mariée (sélectionné pour le Goncourt de la nouvelle 2010). Et aussi : De l islamisme, une réfutation personnelle du totalitarisme religieux.

Date première édition: août 2010

Editeur: Points

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Enregistré le: 28 octobre 2013



Pomah
Appréciation de lecture
Une année chez les Français
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 28 octobre 2013
Dans les années 60, MEHDI, 10 ans, grâce à l’obtention d’une bourse part étudier dans une école française dans la grande CASABLANCA. Il se retrouve, perdu, au milieu de gosses de riches, dans un univers culturel pratiquement inconnu.

Ayant appris le français uniquement par les livres, ses journées, ses nuits seront remplies d’anecdotes, de quiproquos, l’humour côtoie le drame quelquefois – MEHDI est timide, sensible, décalé, mais très intelligent et malin – il ne comprend pas tout, il va malgré tout commencer à perdre son identité marocaine pour essayer de se fondre dans la masse, mais déboussolé et déçu par les réactions des adultes, il souffrira de la difficulté de l’intégration.

L’enfant se retrouve seul dans ce mode de vie des français qu’il a du mal à comprendre, si la situation est difficile et terrible, le style plein d’humour de l’auteur redonne de la légèreté à cette histoire.

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