Manifestations » Littérature gourmande » 2016 Pomme Poire Coing » De l'arbre au fruit

De l'arbre au fruit

 Leçon de choses : l'arboriculture fruitière.

image Exposition " des Pommes et des Hommes"

1943 - Cahier d'arboriculture fruitière

Porte-greffe :

C'est le support sur lequel on vient fixer la greffe. C’est soit la branche d'un arbre existant soit, le plus souvent, un jeune plant de pommier sauvage.

Greffe :

C'est le rameau d'une plante que l'on assemble avec une autre de variété différente.

L’assemblage porte-greffe et greffon forme le plant fruitier, appelé « scion » lorsque le greffage a lieu en écusson sur un jeune sujet.

 

 



Haie fruitière ou contre-espalier (sur le modèle de la vigne) comportant de multiple avantages :
   peu d’encombrement,
   hauteur modérée
   et ensoleillement maximal


 

 

La fertilisation

consiste, chaque année, à apporter au sol les éléments nécessaires au développement des plantes en préservant l’environnement. (engrais, organique, scorie potassique ...)

Lutte contre la grêle :

Il y a eu quelques essais de fusées anti-grêle (cumulus). La base météo de Bricy avertissait les arboriculteurs des risques d’intempéries. Cette solution était couteuse et pas très fiable.

Maintenant, les arboriculteurs installent des filets anti-grêle synthétiques traités anti-UV.

Lutte contre le gel :

Par chauffage : allumage de chaufferette entre les rangs pour réchauffer l’air ambiant.

Cette technique a été abandonnée au profit de l’aspersion (arrosage)

La pomme et la poire peuvent supporter une température de -1 degré Celsius.

Il faut de 700 à 1000 heures à moins de 7 degrés à un arbre fruitier pour son repos hivernal.

 


 Les Outils :

- sécateur à main, pneumatique ou électrique

- le ciseleur : outil pour dépresser les fruits.

- la marre (en automne) pour rechausser (ou butter) le pied pour une meilleure protection durant l’hiver. La marre est plus large que la pioche et a un manche courbe.

- la pioche (au printemps et été) pour le désherbage

- la poussette, la raclette pour le désherbage

- Pulvérisateur à dos : appareil souvent en cuivre servant à répandre par pression de fines gouttelettes de solution destinées à combattre les maladies ou les insectes nuisibles aux plantes.

 

 

 

 

 

 

Stades phénologiques du pommier 

D’avril à mai,

la plupart des pommiers sont en fleurs.

Par beau temps, les abeilles butinent les fleurs et transportent le pollen de l’une à l’autre.

Ce pollen va féconder un grand nombre de fleurs, qui vont grossir doucement, pour donner une pomme  au  bout de 90 à 180 jours.

 

      

 

Maladies / Parasites des fruitiers

La Tavelure

est une maladie cryptogamique qui attaque les arbres (pommiers et poiriers principalement).

 

Le Carpocapse

c’est un papillon dont la larve se nourrit de la chaire de la pomme, 

c’est le ver de la pomme.

 


 

La tavelure est causée par un champignon. Chez les humains, son équivalent est la mycose.

Pour attaquer la plante, le champignon s'introduit par les stomates ou bien par des lésions de la feuille ou du fruit (souvent provoquées par des insectes).

La maladie laisse des taches brunes sur les feuilles et sur les fruits et les déforme.

 Le champignon responsable de la tavelure du pommier est Venturia inaequalis tandis que

c'est Venturia pirina qui attaque les poiriers.

 

Ce sont tous les deux des champignons Ascomycètes.

 

 

 

Biologie de l’espèce :

Le carpocapse des pommes, Cydia pomonella L., est un insecte lépidoptère (papillon) aux mœurs nocturnes. Il est de couleur grise et mesure de 18 à 20 mm d’envergure.

 Carpocapse des pommes : A notre latitude, deux générations par an se chevauchent plus ou moins.

Le premier vol apparaît quand la somme des températures nocturnes atteint un certain seuil (habituellement au début mai). Après fécondation, les femelles pondent leurs œufs (de 50 à 80) sur les rameaux, les feuilles ou les fruits. 9 à 15 jours plus tard, selon la température, ces œufs donnent naissance à des larves qui partent à la recherche d’un fruit pour s’y installer. C’est le « stade baladeur ». Dès qu’elles en ont trouvé un, elles percent l’épiderme et creusent une galerie en direction du centre. Là, elles continuent leur développement, ce qui provoque la chute des fruits atteints. Cette phase larvaire dure de 20 à 30 jours.

 

 

La phase suivante est la nymphose :

la larve quitte le fruit, cherche un abri et s’entoure d’un cocon dans lequel elle se développera pour donner naissance à un insecte adulte. Selon la date et la température, les larves « nymphosées » peuvent entrer en diapause et donner naissance à un papillon seulement au printemps suivant ou alors elles peuvent donner naissance à une deuxième génération, la même année.

 

 

Les dégâts : la jeune larve (chenille) creuse une galerie et s’installe au centre de la pomme. Elle consomme les pépins et rejette ses excréments dans la galerie de pénétration et même parfois à l’extérieur.

L’absence des pépins accélère la maturation des fruits qui prennent précocement leurs teintes définitives et tombent de l’arbre.

 

 Voir un Bulletin d'avertissements agricoles de 1977 

cliquez ICI

 

 

Lutte biologique raisonnée :

 

Piège à phéromone  ou confusion sexuelle

 

Il existe, à destination des professionnels, une méthode de lutte dite par « confusion sexuelle » qui utilise ce principe : des lanières imbibées de ces phéromones sont judicieusement placées en de multiples endroits du verger, si bien que les mâles, sollicités de toutes parts « papillonnent » en tous sens, sans trouver les femelles pour les féconder.

 

 

Un bourgeon de pommier donne 5 fleurs, qui donneront en principe 5 pommes. Il convient d’en garder 1 ou 2. Lorsque les fruits sont en formation, l’arboriculteur supprime le surplus (dépressage) afin d’obtenir de beaux fruits de qualité.

 

Lors que les pommes sont mûres,

l’amidon se transforme en sucre.

Pour le tester on peut utiliser une solution contenant 1% d’iode en paillette et 4% d’iodure de potassium qu’on applique sur une pomme coupée en deux. Si la chaire de la pomme change de couleur (couleur foncée) cela signifie qu’elle n’est pas à maturité.

 

 

Sources : http://www.vergers-vivants.fr/spip/spip.php?article87    http://www.lapomme.org/