Carnage, constellation - MALTE Marcus

Couverture Carnage, constellation

Il y avait Césaria. La vie de Césaria, le bruit de ses talons sous les réverbères, les chasseurs autour d'elle et le chant sacré à l'intérieur. Il y avait Milan Klovisevitch, dit Clovis. Roi déchu. Trahi. Dix ans de taule et la vengeance à venir pour seule nourriture. Et puis, il y a eu la rencontre. La fusion. La passion qui ne s'explique pas. Entre ces deux êtres l'étincelle - de celles qui font exploser un univers. Ou qui le créent.

Biographie de l’auteur

Marcus Malte est né en 1967, auteur de roman noir, il a écrit : Et tous les autres crèveront, La part des chiens,Intérieur nord (Prix du Rotary Club de la nouvelle) Garden of love (Prix des lectrices de Elle, catégorie policière).

Date première édition: juin 1998

Editeur: Gallimard

Genre: Policier

Mots clés :

Notre avis : 4 / 10 (3 notes)

Enregistré le: 31 octobre 2009



Calou
Appréciation de lecture
Carnage, constellation
Appréciation : 3 / 10
Commentaire #3 du : 29 mars 2010
Publié en 1998, carnage, constellation est un roman noir.

C'est d'abord une rencontre entre deux hommes, Césaria qui se prostitue et cherche l'amour et Clovis qui sort de prison et veut se venger. La rencontre de deux solitudes.
La tension monte jusqu'au dénouement final.

Si l'écriture est prenante, les scènes sont violentes, les mots sont crus, les descriptions trop précises et inutiles.
Je suis allée jusqu'au bout mais avec beaucoup de difficultés.
Frédéric
Appréciation de lecture
Carnage, constellation
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #2 du : 17 février 2010
Résumé :

Moustique, un jeune garçon efféminé, au sortir de prison, se lie d’amitié avec un clochard du nom de Casper. Ce frêle jeune garçon voit poindre en lui une puissance insoupçonnée ; la puissance de la femme qui sommeille en son être ; la puissance de Césaria…


Mon avis :

S’il est des existences qui se voient jonchées d’écueils à outrance, celle de Césaria est de celles-là. Elle a trouvé sa voie, sa force et son amour mais sa vie qui se doit d’être laborieuse, n’est pas décidée à lui laisser couler des jours empreints de quiétude.

Marcus Malte qui est un écrivain entier, qui se jette à plume perdue dans le genre qu’il a choisi au service de l’histoire qu’il prodigue, y va franchement, dans le fond comme en la forme. Quand Marcus Malte donne dans le schizophrène, il nous y plonge à 200 % (Garden of love), quand il décrit la lassitude et la mélancolie, toute l’œuvre en transpire (Plages des sablettes, souvenirs d’épaves), alors quand il raconte la poisse et le glauque, même teinté d’espoir, même éclaboussé de quelque lumière, Marcus Malte ne se limite pas au style.

C’est ainsi que Carnage, constellation peut surprendre, choquer et détourner le lecteur qui n’a pas saisi l’essence véritable de cet écrivain d’exception qu’est Marcus Malte. Bien sûr, pour servir cette histoire sombre, noire et crue, il aurait pu opter pour policer ses mots en des suggestions métaphoriques qui n’auraient pas gênées la compréhension de l’histoire et auraient peut-être permis que ce livre ne tombe pas des mains de quelques lecteurs.

Mais qu’importe. Marcus Malte a opté pour la sincérité. Il veut nous narrer la fange de la relation de certains, d’un monde qui s’inscrit bien souvent en une poisseuse noirceur. Alors oui, ses mots s’enduisent d’une âpre vérité, d’un rêche habit de crudité. Alors oui la forme se veut brûlante à l’instar de la froidure extrême du fond. Le lecteur ayant souscrit à la démarche de Marcus Malte (pouvant pourtant comme je le suis moi-même, être peu attiré par le langage ordurier) se voit passer outre puis reconnaître la justesse de ce point de vue, la puissance inhérente à cette cohérence et qui confère sans conteste, une vigoureuse prégnance à l’histoire. Il réussit le tour de force de conserver à sa plume, sa verve stylée et poétique, au service des éclaboussures d’espérance, de la chaleureuse lumière parvenant à s’insinuer, peu ou prou, au marasme de nos protagonistes. Marcus Malte fait de ce récit qui aurait fait déraper plus d’un auteur, une œuvre qui marque par sa franchise et sa probité.
Dernière édition : 24 février 2010, 22:03:18 par gislaine  
Anne
Appréciation de lecture
Carnage, constellation
Appréciation : 3 / 10
Commentaire #1 du : 03 février 2010
Nous sommes dans les bas-fonds de l'univers ou tout est violent, sordide, glauque et sans retour. Mais je n'ai pas supporté la cruauté et le voyeurisme de l'écriture de l'auteur. J'ai eu beaucoup de difficulté à aller jusqu'au bout. Ce n'est pas un roman noir, c'est un roman peint au rouge du sexe et du sang.
Dernière édition : 03 février 2010, 11:11:17 par moderateur  

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