La Chambre ardente - CARR John Dickson

Couverture La Chambre ardente

Miles Despard, un vieux garçon de cinquante-six ans, a été enterré dans un caveau scellé au milieu de sa propriété, en présence de dizaines de témoins, à Crispen, aux portes de Philadelphie. Mais voilà que des soupçons pèsent sur sa mort. Maladie ou empoisonnement ? Pour couper court aux rumeurs et éviter le scandale, son neveu décide d'exhumer le corps et de pratiquer une autopsie. Le caveau est descellé, le cercueil ouvert et... rien ! Le cadavre a disparu. Peu à peu les langues se délient : la femme du gardien prétend avoir vu, la nuit de la mort de Miles, une femme dans sa chambre, conversant avec lui, puis cette dernière serait sortie de la pièce en traversant le mur. Il semble bien que l'irrationnel soit au coeur de l'affaire...

Biographie de l'auteur

John Dickson Carr (1906-1977) est un écrivain de romans policiers américain.
Il appartient à l'école classique, dite du whodunit à laquelle appartiennent également des auteurs tels que Agatha Christie, Dorothy L. Sayers, Ngaio Marsh ou Ellery Queen.
Il écrit son premier roman policier "Le marié perd la tête" en 1930. Son dernier roman est quant à lui publié "Les Nouveaux Mystères d'Udolpho" en 1972.
Son œuvre, qui couvre quatre décennies, compte plus de 70 romans, 50 nouvelles, près de 100 pièces radiophoniques, ainsi qu'une biographie de Sir Arthur Conan Doyle pour laquelle il eut en 1949 un Edgar.
Le thème dominant en est le crime impossible, dont Carr a exploré toutes les variantes possibles et imaginables, de la classique chambre close à l'assassin invisible en passant par le meurtre commis sur une plage vierge de toute empreinte ou au sommet d'une tour inaccessible.
Pour résoudre des intrigues aussi tortueuses, il fallait des limiers plus grands que nature. Carr en a créé quatre : Henri Bencolin , Le docteur Gideon Fell, Sir Henry Merrivale, Le colonel Perceval March. John Dickson Carr, tout en écrivant la majeure partie de son œuvre sous son nom véritable, utilisa également les pseudonymes Carter Dickson (pour les aventures de sir Henry Merrivale), Carr Dickson (The Bowstring Murders, 1934) et Roger Fairbairn (Devil Kinsmere, 1937).

Adapté au cinéma en 1962.

 

Date première édition: mai 1937

Editeur: Le Masque

Genre: Policier

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Enregistré le: 09 janvier 2020



MB
Appréciation de lecture
La Chambre ardente
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 13 janvier 2020
Le roman situé en 1929, est centré sur la mort puis la disparition du cadavre de Miles DESPARD qui régnait quoique malade, sur sa maisonnée

Qui l'a tué ? Comment a-t-on fait disparaître sa dépouille ?

Tous ceux qui gravitaient autour de lui peuvent être responsables : membres de sa famille, voisins et amis, personnel à son service...

Un climat mystérieux règne en ces lieux, alimenté par les propos de la gouvernante et les ruses d'un neveu du défunt. La chambre où il vivait ne livre pas tous ses secrets ! Est-ce ou pas une chambre 'normale' ?

On découvre l'histoire d'empoisonneurs des siècles passés, les questionnements des habitants de ce lieu, la méfiance des uns vis-à-vis des autres, etc ; mystère...

Ambiance particulière qui a suscité de l'intérêt pour moi

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