Confidences cubaines - MARTHALER Claude

Couverture Confidences cubaines

C'est à vélo et sur 4 000 kilomètres que le Suisse Claude Marthaler a effectué sa révolution autour de Cuba. Désormais aux prises avec la mondialisation, à quoi ressemble donc le sanctuaire historique de Fidel Castro et d'Ernesto "Che" Guevara ? Désireux de s'affranchir du mythe, le voyageur s'immisce durant trois mois tant dans les ruelles de La Havane qu'au coeur des étendues de canne à sucre, au milieu des combats de coqs ou d'une centrale nucléaire désaffectée. Il s'imprègne des ambiances, dresse le portrait des gens simples qu'il croise - paysans, citadins, vendeurs ambulants - et recueille leurs confidences. Constat de la faillite d'une utopie autant que d'immenses espoirs latents, le récit de ce printemps cubain offre une vision pleine d'empathie de la plus vaste et célèbre île des Antilles.

Biographie de l'auteur

Claude Marthaler, guide et conférencier, né en 1960 en Suisse, a réalisé de longs voyages à vélo, notamment un tour du monde de sept ans. Son intérêt pour la dimension culturelle de la bicyclette l'a conduit à visiter une centaine de pays, desquels il a rapporté matière à livres, articles et films documentaires.

Date première édition: septembre 2015

Editeur: Transboréal

Genre: Récit de voyage , Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Enregistré le: 17 mars 2017



Gislaine
Appréciation de lecture
Confidences cubaines
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 25 mars 2017
Comment découvrir Cuba ?

Pour le cycliste Claude Marthaler, le vélo s'impose pour une immersion dans le vie quotidienne des Cubains.
Les 2 premiers chapitres sont sans concession et carrément difficile à supporter car rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux.
Puis au fil de ses étapes, le ton devient plus posé. En parallèle de ses rencontres, il nous relate les faits marquants de la grande Histoire depuis 1959. Loin de l'image de carte postale pour touriste, ce livre permet d'entrevoir Cuba autrement. Cependant les Cubains ne se confient guère car il s'avère dangereux d'être critique vis à vis du régime politique.

Extrait page 195 :
« Cuba-la-schizophrène a développé à tous les domaines une économie parallèle, souvent invisible aux touristes, qui, à défaut d’être florissante, fonctionne grâce à l’initiative individuelle, au risque de tout perdre en cas de délation. À chaque interdiction, les citoyens contournent la loi et réalisent une version escondida, leur bouée de sauvetage. Pour eux, la révolution ment à longueur d’année. Ils n’en attendent plus rien et improvisent quotidiennement. »

Extrait par 198 :
« Je salue la résilience des Cubains qui ont l’attachante capacité de s’endurcir sans jamais se départir de tendresse et d’humour. »

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