Le dernier enfant - BESSON Philippe

Couverture Le dernier enfant

C'est le dernier matin, du dernier dimanche. Le dernier petit déjeuner.
Dans l'entrée du pavillon, les cartons sont prêts. Aujourd'hui, Théo s'apprête à prendre son envol. Pour Anne-Marie, c'est plus qu'un choc, c'est un bouleversement. Rien ne sera plus jamais pareil. Son petit dernier quitte le nid et déjà, elle se sent prise d'un vertige. Que va-t-elle faire, désormais, dans cette maison trop grande ? Bien sûr, c'est naturel, il veut " vivre sa vie ". Mais est-on encore une " mère ", quand tous ses enfants sont partis ?

Biographie de l'auteur

Philippe Besson, né en 1967, est écrivain, dramaturge et scénariste français, anciennement homme d'affaires. Il a été également critique littéraire et animateur de télévision.
Il est diplômé de l'École supérieure de commerce de Rouen et titulaire d'un DESS de droit. En 1989, il s'installe à Paris où il exerce une profession de juriste et enseigne le droit social. Pendant près de 6 ans, il sera le bras droit de Laurence Parisot, en tant que DRH puis secrétaire-général de l'Institut français d'opinion publique. Par la suite, il sera DRH de T-Online France - Club Internet.
En 1999, il publie "En l'absence des hommes", récompensé par le prix Emmanuel-Roblès. En 2001, il publie "Son frère" qui sera retenu pour la sélection du Prix Femina. L'adaptation cinématographique avec Bruno Todeschini et Eric Caravaca dans les rôles principaux, qu'en fera Patrice Chéreau en 2003, recevra l'Ours d'argent au festival de Berlin.
"L'Arrière-saison", roman publié en 2002, est récompensé par le Grand Prix RTL-Lire 2003, année où paraît "Un garçon d'Italie" qui se voit sélectionné pour les Prix Goncourt et Médicis.
Édité en 2004, son cinquième roman, "Les Jours fragiles" (centré sur les derniers jours d'Arthur Rimbaud), retient l'attention du cinéaste François Dupeyron. En 2006, "L'Enfant d'octobre" suscite une polémique dès sa sortie. Ce roman raconte l'affaire Grégory sous une forme romancée, alors que les différents acteurs de ce drame sont encore vivants.
Changement de registre en 2007 avec le très mélancolique "Se résoudre aux adieux". En 2009, il publie "Un homme accidentel", dont l'intrigue se déroule à Beverly Hills et il participe avec d'autres auteurs à "Huit", un recueil de nouvelles sur les objectifs pour le développement. La même année, il s'intéresse encore une fois aux États-Unis dans "La trahison de Thomas Spencer", qui raconte la vie de deux amis nés le même jour.
En 2011, il soutient l'action de l'association Isota qui milite pour le mariage et l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Il réalise en 2014 le documentaire "Homos, la haine" sur France 2.
"Vivre vite", consacré à James Dean, paraît en janvier 2015, année anniversaire de sa mort.
Il relate sa première histoire d'amour alors qu'il était adolescent dans son roman, "Arrête avec tes mensonges" (2017). La même année, il publie "Un personnage de roman", récit intime de la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron.
En 2019, parait "Un certain Paul Darrigrand". En 2021, il publie "Le dernier enfant".

Date première édition: janvier 2021

Editeur: Juilliard

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 5 / 10 (3 notes)

Enregistré le: 19 août 2022



CORRE CATHERINE
Appréciation de lecture
Le dernier enfant
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #3 du : 28 septembre 2022
c'est un roman attachant , sur le vacillement d'une mère lors du départ de son dernier fils de la maison.
Elle a eu trois enfants.
C'est une vie nouvelle qui s'offre à elle et qui l'étourdit. Elle a vécu jusque là exclusivement
pour ses enfants .
Le départ de son fils provoque un raz de marée chez elle.
L'auteur sait nous faire partager les émotions de cette femme, ses doutes et ses peurs.
Claudine
Appréciation de lecture
Le dernier enfant
Appréciation : 4 / 10
Commentaire #2 du : 18 septembre 2022
J'avais beaucoup aimé "Paris Briançon",

"retour parmi les hommes" : seule la fin de ce roman avait retenu mon intérêt même si le style est très agréable,

dommage "le dernier enfant" : histoire banale voire mièvre d'une mère dont le dernier enfant prend son envol, ne me donne pas l'envie de continuer la découverte des écrits de Philippe Besson.
Gislaine
Appréciation de lecture
Le dernier enfant
Appréciation : 4 / 10
Commentaire #1 du : 16 septembre 2022
Il y a des rencontres qui ne se font pas, c’est pourquoi j’avais passé sous silence la lecture de ce court roman.

Comment parler d’un roman qu’on n’a pas aimé ?

L’histoire est simple, une mère de 3 enfants se trouve désemparée lorsque son dernier fils déménage pour aller étudier dans la ville voisine.
À la rigueur, je peux comprendre le vide que laissera ce dernier fils dans la maison familiale… mais l’écriture laisse vraiment à désirer.

À aucun moment, je n’ai accroché à ces lieux communs, au ressenti de cette maman qui n’a vécu que pour les tâches ménagères et le confort matériel de chacun. Et si je voulais être méchante, je dirais même que cette séparation va être bénéfique pour le fils qui s’éloigne.

Où est passée la littérature ? La thématique est intéressante, pourquoi avoir bâclé ce sujet et réduit la condition de cette mère à des pensées obscures, sans profondeur, excluant toute forme de subtilité féminine ?

Cher auteur, il faut se ressaisir et bannir ce style plat et redondant, ainsi que cette psychologie sans saveur !

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