Je vous écris dans le noir - SEIGLE Jean-Luc

Couverture Je vous écris dans le noir

Prix Exbrayat 2015. 1961. Après avoir vu La Vérité de Clouzot, inspiré de sa vie et dans lequel Brigitte Bardot incarne son rôle de meurtrière, Pauline Dubuisson fuit la France et s'exile au Maroc sous un faux nom. Lorsque Jean la demande en mariage, il ne sait rien de son passé. Il ne sait pas non plus que le destin oblige Pauline à revivre la même situation qui, dix ans plus tôt, l'avait conduite au crime. Choisira-t-elle de se taire ou de dire la vérité ? Jean-Luc Seigle signe un roman à la première personne où résonnent les silences, les rêves et les souffrances d'une femme condamnée à mort à trois reprises par les hommes de son temps.

Biographie de l'auteur

Jean-Luc Seigle, écrivain et scénariste, est l'auteur de La nuit dépeuplée, Le sacre de l'enfant mort, Le cheval Péguy ou encore En vieillissant les hommes pleurent (Grand Prix RTL/Lire 2012 et prix Octave Mirbeau 2013).

Date première édition: mars 2015

Editeur: J'ai lu

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Enregistré le: 03 mars 2016



Marinette
Appréciation de lecture
Je vous écris dans le noir
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 03 mars 2016
L'auteur imagine des cahiers qui auraient pu être écrits par Pauline Dubuisson, avant qu'elle ne se suicide, en septembre 63, au Maroc, où elle s'était réfugiée, à sa sortie de prison. Elle avait été condamnée pour le meurtre de son ex fiancé. Ces cahiers s'adressent à son nouveau fiancé, qui vient de la demander en mariage, sans connaître son passé.
J'aime la sobriété et les qualités de narrateur de cet auteur, qui conduisent à l'empathie vis à vis de cette femme, dont le destin bascule dans le tragique bien avant sa condamnation pour le meurtre de Félix Bailly.
Le prisme est totalement différent de celui de Philippe Jaenada, dans la petite femelle" , mais est complémentaire.
Une citation:
Il y a l'être et le mal-être , il y a le bonheur et le malheur, il y a la joie et la tristesse, il y a l'envie et le dégoût, mais il n'y a pas de mot qui s'oppose et contrarie l'idée du désir. Le désir est ou il n'est pas. Il n'est que dans l'accomplissement. Ou alors, l'inverse du désir est peut-être bien le désarroi, quand justement l'on perd l'arroi, ce qui permet de tracer son sillon.

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