L'été de la vie - COETZEE John Maxwell

Couverture L'été de la vie

Après Scènes de la vie d'un jeune garçon et Vers l'âge d'homme, voici le troisième volet de l'entreprise autobiographique de Coetzee : il a atteint la trentaine et, de retour au pays natal, partage avec son père vieillissant une maison délabrée dans la banlieue du Cap. Autobiographie fictive puisque l'auteur confie la tâche d'un portrait posthume à un jeune universitaire anglais qui recueille les témoignages de quatre femmes et d'un collègue qui auraient compté pour l'écrivain en gestation dans les années 1970. Ce quintette de voix laisse entrevoir un homme maladroit, mal à l'aise, brebis galeuse de la famille afrikaner qui peine à ouvrir son coeur. La femme adultère, la danseuse brésilienne, la cousine chérie, l'universitaire et la maîtresse française s'accordent à faire de lui un amant sans chaleur, un amoureux indésirable, un enseignant sans charisme. Ces entretiens sont encadrés de notes et fragments extraits de carnets où l'écrivain s'interroge et se cherche. Dans ce récit où se mêlent le comique et le ridicule, la mélancolie et le désespoir, Coetzee se livre avec prudence et dévoile peu à peu un coeur en souffrance sous la cuirasse. Il invite une nouvelle fois le lecteur à une superbe méditation sur la condition humaine.

Biographie de l'auteur

John Maxwell Coetzee, né en 1940 au Cap, est un romancier sud-africain d'expression anglaise. Son œuvre, empreinte des années d'apartheid, est saluée dans le monde entier et traduite dans plus de 25 langues.

Descendant de colons afrikaners, son père était avocat et sa mère institutrice. L'anglais est sa première langue et il suit d'ailleurs sa scolarité dans une école anglaise. En 1960, il part pour l'Angleterre et poursuit à Londres des études en linguistique et en informatique.
Après avoir travaillé comme programmeur pour IBM, puis pour International Computers, Coetzee nourrit des ambitions littéraires, mais il est tenaillé entre le besoin financier et sa passion pour les livres et l'écriture. L'attribution d'une bourse d'étude lui permet de reprendre des études d'anglais à l'université du Texas à Austin, où il soutient une thèse de doctorat en 1965 sur les romans de Samuel Beckett. Il obtient ensuite un poste à l'université de Buffalo (New York) où il enseignera jusqu'en 1983. Son premier roman, "Terres de crépuscule", y est publié en 1974. "En attendant les barbares" est publié en 1980. Quatre ans après, il obtient une chaire de professeur en littérature au département d'anglais de l'université du Cap.
Coetzee s'installe en Australie en 2002 pour enseigner à l'Université d'Adélaïde. Il est maintenant professeur émérite à l'université de Chicago (Illinois), aux États-Unis.
L'auteur a reçu de nombreux prix littéraires de premier ordre : il a notamment été le premier écrivain et à ce jour encore le seul avec l'auteur australien Peter Carey, à obtenir deux fois le prestigieux Prix Booker, en 1983 pour "Michael K, sa vie, son temps" et en 1999 pour "Disgrâce".
Prix Nobel de littérature, en 2003 pour une œuvre « qui, dans de multiples travestissements, expose la complicité déconcertante de l’aliénation ». Il est reconnu par la critique comme un orfèvre de la langue qu'il souhaite précise et rythmée, dépouillée de sentimentalité, mais non d'émotion.

Le 6 mars 2006, J.M. Coetzee obtient la nationalité australienne.

Date première édition: août 2010

Editeur: Seuil

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : aucune note

Enregistré le: 23 mars 2011



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