Karoo - TESICH Steve

Couverture Karoo

Achevé quelques jours avant la mort de Steve Tesich [1942-1996], Karoo est le chant du cygne d'un auteur hors norme. Ce roman est l'odyssée d'un riche consultant en scénario dans la cinquantaine, Saul « Doc » Karoo, gros fumeur et alcoolique, écrivaillon sans talent séparé de sa femme et traînant plusieurs tares émotionnelles. En tant que script doctor pour Hollywood, Saul Karoo mutile et « sauve » le travail des autres. En tant qu'homme, il applique le même genre de contrôle sournois à sa vie privée et se délecte de nombreuses névroses très particulières : son incapacité à se saouler quelle que soit la quantité d'alcool absorbée, sa fuite désespérée devant toute forme d'intimité, ou encore son inaptitude à maintenir à flot sa propre subjectivité. Même s'il le voulait, il ne pourrait pas faire les choses correctement, et la plupart du temps, il ne le veut pas. Jusqu'à ce qu'une occasion unique se présente à lui : en visionnant un film, il fait une découverte qui l'incite à prendre des mesures extravagantes pour essayer, une fois pour toutes, de se racheter. Si Karoo est bien l'ambitieux portrait d'un homme sans coeur et à l'esprit tordu, c'est aussi un pur joyau qui raconte une chute vertigineuse avec un humour corrosif. C'est cynique. C'est sans pitié. C'est terriblement remuant. C'est à la fois Roth et Easton Ellis, Richard Russo et Saul Bellow.

Biographie de l’auteur

Né en 1942 en Serbie, exilé à Chicago en 1957, mort brutalement en 1996, Steve Tesich fut un romancier, dramaturge et scénariste fréquemment récompensé aux Etats-Unis. Il a notamment reçu l'Oscar 1979 du meilleur scénario pour La Bande des quatre, de Peter Yates. Karoo, son second roman, édité à titre posthume en 1998, est la première de ses œuvres à être publiée en France. 

 

Date première édition: février 2012

Editeur: MONSIEUR TOUSSAINT LOUVERTURE

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 1 / 10 (1 note)

Enregistré le: 03 octobre 2012



Michel G.
Appréciation de lecture
Karoo
Appréciation : 1 / 10
Commentaire #1 du : 12 octobre 2012
je viens de relire la 4ème de couverture. Eh bien, disons que la "découverte qui l'incite à prendre des mesures" arrive bien trop tard. Avant il faut ingurgiter tant de pages sans intérêt.
Comment s'attacher à un type :
* qui a le "problème de l'ivresse" c'est à dire que tout allait bien lorsqu'il était un alcoolo normal mais voilà que plus il boit moins il est ivre !
* qui a tout pour réussir (sauf son mariage certes) argent, métier, appartement etc.
* dont le problème insurmontable est de ne pas comprendre pourquoi il a un problème.
* qui refuse le contact en tête à tête avec son fils adoptif (qu'il adore bien sûr !) comme avec les femmes.
* qui allume une cigarette toutes les 10 lignes.
etc... etc...
Alors, j'avoue au bout de 160 pages d'efforts, je décide de rendre ce livre à son propriétaire et suis curieux de lire d'autres avis sur ce bouquin qui semble-t-il à trouvé un public qui l"apprécie.

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