Nulle et Grande gueule - OATES Joyce Carol

Couverture Nulle et Grande gueule

logo club ADO  Elle c'est Ursula - Parce qu'elle est grande, très grande, mal dans sa peau, Ursula se surnomme elle-même la Nulle. C'est pourtant, à seize ans, une belle fille, intelligente et d'une volonté peu commune. Solitaire, indépendante, elle ne ressemble pas aux autres. Lui c'est Matt - Doué, drôle, c'est un garçon brillant, apprécié de tous. Il aime faire rire, il parle haut et fort. Trop parfois. Le jour où il a menacé de poser une bombe au lycée, Matt plaisantait. Mais les événements s'enchaînent, prenant une tournure de plus en plus dramatique soupçonné, accusé, isolé, il voit sa vie devenir peu à peu un enfer. Seule Ursula ne cède pas à la rumeur... A travers une histoire simple, cruellement d'actualité, Joyce Carol Oates dépeint avec sensibilité et force - non sans humour - une société en butte au conformisme et à l'hypocrisie.

Biographie de l’auteur

Date première édition: novembre 2009

Editeur: Gallimard-Jeunesse

Genre: Roman jeunesse

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Enregistré le: 04 novembre 2009



Jérémie
Appréciation de lecture
Nulle et Grande gueule
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 04 novembre 2009
RESUME :
Nulle et Grande Gueule sont deux adolescents américains. La première est mal dans son corps démesuré, mal dans son équipe de basket, mal dans sa famille et navigue sans cesse entre humeurs « Rouge Feu » et « Noire d’Encre ». Le second est bien intégré : journaliste pour la feuille de chou du lycée, délégué des élèves… tout semble lui réussir. Jusqu’au jour où… il est accusé d’un attentat à la bombe dans l’enceinte de son établissement scolaire. A partir de cet instant leurs deux univers respectifs vont basculer : Matt/ Grande Gueule va découvrir la mise en quarantaine ; Ursulla/ La Nulle refuse de céder à la rumeur et va lui tendre sa main

AVIS :
Une des premières fois qu'il m'arrive de lire un ouvrage "pour adolescents" et force est de reconnaître que ce genre de fictions doit bien répondre au mal existentiel de cet âge de la vie. L'auteur, qui était dans la liste des candidats au prix Nobel en 2009, dénonce l'hystérie collective qui s'empare d'une société qui juge sur l'apparence. J'ai bien aimé la mise en évidence des dangers de la rumeur qui s'abat sur Grande Gueule, alias Matt Donaghy. Le récit est ponctué de mails que s'envoient Matt et Ursula, ou pas, quand chacun décide de le supprimer : "Je crois que les gens vouaient un terroriste psychopathe - moi ou quelqu'un d'autre. (...) Ursula est cool parce-que : 1) Tu te fiches pas mal d'eux. Leurs yeux menteurs et leurs masques souriants. 2)Tu es toi. Tout le monde respecte ça. [p.97-98]" La façon de parler d'eux-mêmes à la troisième personne est plutôt original, cela ne m'est jamais arrivé, mais pourquoi pas, cela dénote un rappo rt schizophrénique caractéristique de de cet âge. Le rapport avec leurs parents respectifs (je les déteste) est bien retranscrit ; je déplore cependant qu'ils ne s'embrassent qu'à la fin...

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