Anna Karénine - TOLSTOÏ Léon
Anna n'est pas qu'une femme, qu'un splendide spécimen du sexe féminin, c'est une femme dotée d'un sens moral entier, tout d'un bloc, prédominant : tout ce qui fait partie de sa personne est important, a une intensité dramatique, et cela s'applique aussi bien à son amour.
Elle n'est pas, comme Emma Bovary, une rêveuse de province, une femme désenchantée qui court en rasant des murs croulants vers les lits d'amants interchangeables. Anna donne à Vronski toute sa vie.
Elle part vivre avec lui d'abord en Italie, puis dans les terres de la Russie centrale, bien que cette liaison « notoire » la stigmatise, aux yeux du monde immoral dans lequel elle évolue, comme une femme immorale. Anna scandalise la société hypocrite moins par sa liaison amoureuse que par son mépris affiché des conventions sociales.
La Mort d'Ivan Illitch ; Maître et serviteur ; Trois morts - TOLSTOÏ Léon
Ces trois nouvelles racontent la mort de six personnes, dont la lente agonie d'Ivan Illitch. Elles montrent le thème principal de l'oeuvre de Tolstoï : l'homme devant la mort, mais aussi le thème de la critique sociale.
Biographie de l'auteur
Né en 1828 à Isnaïa Poliana, dans la province de Toula, Léon Tolstoï partagea sa vie entre l'exploitation de son domaine familial, de nombreux voyages en Europe et la littérature. La Guerre et la Paix,
La sonate à Kreutzer - TOLSTOÏ Léon
La Sonate à Kreutzer est une longue nouvelle (ou un court roman) en langue russe de Léon Tolstoï écrite dans sa maison de Moscou et publiée en 1889. Elle paraît pour la première fois en France aux éditions Lemerre en 1890, dans une traduction d'Isaac Pavlovsky et J.-H. Rosny aîné et une autre d'Ely Halpérine-Kaminsky aux éditions Marpon & Flammarion.
Le titre fait référence à la Sonate pour violon et piano no 9 en la majeur, dite « Sonate à Kreutzer », de Beethoven, que joue l’un des protagonistes de l’ouvrage. Le texte a inspiré par la suite plusieurs œuvres
La Tempête de neige : Et autres récits - TOLSTOÏ Léon
Il commençait à faire affreusement froid, et à peine avais je sorti la tête de mon col que des tourbillons de neige sèche et glacée me collaient les cils, le nez, la bouche et me pénétraient dans le cou - tout est blanc, lumineux et enneigé, rien nulle part que lumière trouble et neige. Je commençais à avoir sérieusement peur. Aliochka dormait à mes pieds, tout au fond du traîneau ; il avait le dos complètement recouvert d'une épaisse couche de neige. Ignachka gardait son entrain : il passait son temps à tirer
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