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L'élimination - PANH Rithy

Couverture L'élimination

"A douze ans, je perds toute ma famille en quelques semaines. Mon grand frère, parti seul à pied vers notre maison de Phnom Penh. Mon beau-frère médecin, exécuté au bord de la route. Mon père, qui décide de ne plus s'alimenter. Ma mère, qui s'allonge à l'hôpital de Mong, dans le lit où vient de mourir une de ses filles. Mes nièces et mes neveux. Tous emportés par la cruauté et la folie khmère rouge. J'étais sans famille. J'étais sans nom. J'étais sans visage. Ainsi je suis resté vivant, car je n'étais plus rien."

Trente ans après la fin du régime de Pol Pot, qui fit 1.7 millions de morts, l'enfant est devenu un cinéaste réputé. Il décide de

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Lâcher les chiens - THIEN Madeleine

Couverture Lâcher les chiensLe 29 novembre 2005, le docteur Hiroji Matsui quitta le Centre de Recherche sur le Cerveau à Montréal à 19 h 29. Sur l'écran de sécurité, son visage n'exprime rien. La caméra le saisit brièvement au moment où il passe : cheveux grisonnants, soigneusement peignés, lunettes à monture d'argent, sourcils épais, menton décidé... Il ne porte pas de manteau, ne tient rien dans ses mains... Il sort par une porte latérale, descend un escalier métallique, puis il s'enfonce dans la ville et se volatilise. Qu'a bien pu devenir de Docteur Matsui ? Une de ses jeunes collègues, Janie, trouve quelques indices qu'elle est la seule à pouvoir décrypter. Janie est cambodgienne. Elle a été adoptée à onze

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Le silence du bourreau - BIZOT François

Couverture Le silence du bourreau

1971. L'ethnologue français François Bizot est arrêté au Cambodge par les Khmers rouges : détenu pendant trois mois et condamné à mort, il est libéré grâce à l'intervention de son geôlier, un jeune révolutionnaire idéaliste du nom de Douch. 1988. En visitant l'ancien centre de torture de S21, Bizot découvre que son "libérateur" est responsable de la mort de milliers de personnes. 2003. Bizot revoit Douch pour la première fois. Un étrange dialogue se poursuit au-delà de leur rencontre, où Douch s'expose avec une sincérité déroutante. 2009. Au procès des Khmers rouges, dont Douch est

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Tu vivras, mon fils - YATHAY Pin

Couverture Tu vivras, mon fils

Avril 1975 : l'évacuation de Phnom Penh, tombée aux mains des troupes de Pol Pot, aura été pour Pin Yathay, un ingénieur promis à une brillante carrière, le point de départ d'un voyage aux confins de la folie. Avec sa femme, ses enfants et les membres de sa famille, Pin Yathay connaît la déportation, les travaux forcés, la faim, la peur, les séances de " rééducation " où le moindre prétexte peut entraîner une mort immédiate.Pendant plus de deux ans, il lutte pour ne pas sombrer tandis qu'autour de lui ses proches disparaissent un à un. "

Tu vivras, mon fils " : sans ces ultimes paroles prononcées par son

Notre avis : 10 / 10 (2 notes)

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