Parpot le bienheureux - MONNIER Alain

Couverture Parpot le bienheureux

Barthélémy Parpot n'a pas de travail, mais comme il n'est pas matérialiste, ce n'est pas vraiment un souci. Il n'a pas de femme non plus, et même si c'est un peu embêtant, ce n'est pas encore le plus mauvais des sorts. Non, le pire des malheurs d'après lui, c'est de ne pas avoir la foi, celle qui sauve l'homme et rend la vie meilleure, comme il dit. Mais la foi, s'il suffisait de la vouloir, il l'aurait déjà. C'est donc que pour l'obtenir, il doit y avoir une méthode, et Parpot, plein de bon sens, décide de prendre la plume pour demander aux dignitaires des grandes religions de lui indiquer la marche à suivre. Embarras, incompréhension, exaspération, catastrophes : pour Parpot plus que pour quiconque, les voies du Seigneur vont se révéler impénétrables...

 

Biographie de l’auteur

Alain Monnier est né à Narbonne. Il vit et travaille aujourd'hui à Toulouse. Il a écrit la trilogie des Parpot, Givrée et Notre seconde vie.

Date première édition: septembre 2006

Editeur: Pocket

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 6.50 / 10 (2 notes)

Enregistré le: 17 septembre 2009



Ingrid
Appréciation de lecture
Parpot le bienheureux
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #2 du : 07 janvier 2013
A quel saint se vouer ???? À son créateur ??? Bof ...
Mais pour les chefs des différents courants religieux, il y a de quoi devenir chauve !!!
J'ai lu ce troisième opus avant le second et juste après le premier qui m'avait beaucoup beaucoup amusée. Moins de surprise peut être mais toujours très drôle et entrainant. Et la fin est jolie.
Jérécroute Nédeslettres
Appréciation de lecture
Parpot le bienheureux
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #1 du : 23 novembre 2009
Monsieur Nédeslettres Bibliothécaire. . . Semoy, le 23 novembre 2009
Bibliothèque
45400 Semoy

Monsieur Pop-art
12 rue de la Paix
97430 Narcisse

Cher Monsieur,

Je trouve scandaleux de faire venir quelqu'un d'autre, votre femme en l'occurence car vous ne trompez personne en signant Monsieur Pop-art, pour
1) rendre douteuses mes motivations s'agissant du choix des livres que je propose au comité de lecture
2) répondre à ma place et de ce fait, me livrer à la vindicte des membres du dit comité s'agissant des dites motivations.

Bien, sachez, Monsieur, que j'avais pensé, en effet, déstabiliser les habitudes de lecture en proposant un livre tel que 'Parpot le Bienheureux' écrit à la suite de Signé Parpot (le meilleur entre nous) et d'Un Amour de Parpot.

Je profite de l'occasion pour vous donner une réponse circonstanciée et qui mettra, j'ose l'espérer, un point final aux doutes que vous avez semé dans le comité (et dans toute la ville car les rumeurs vont bon train maintenant) car mes motivations sont strictement littéraires, jugez plutôt, Monsieur :

1) Alain Monnier appartient à ces auteurs en voie de disparition qui s'attable tous les soirs devant notre réalité pour soit la ridiculiser, soit la magnifier, dans tous les cas la stigmatiser en inventant un personnage qui, par des agissements que d'aucuns trouvent pas drôles du tout voire ennuyeux, mettent en exergue la joyeuse moralité de notre époque ; dans le cas de Parpot, sa recherche désespérée du bonheur avec une femme, des enfants et un travail, ridicule en soi et si peu vendeuse à la rentrée littéraire, achoppe, du fait même de sa naïveté contre la méchanceté du monde.

2) Alain Monnier invente un système narratif qui pose la question : qu'est-ce qu'un roman aujourd'hui ? Une suite de lettres et autres documents administratifs dont la totalité raconte une histoire ? des récits chronologiquement éclatés mais unis par une logique révélée in fine ?. Toujours, dans ses autres romans, la forme importe autant que le fond et qu'ils galvaudent le terme roman (alors même que la couverture de tous ces livres en porte expressement la mention) et qu'ils donnent à penser que cela relève presque de l'insignifiance, cela apporte un parfum de fraîcheur, de liberté et d'inventivité peu communes dans notre littérature nationale.

La lecture de Parpot le Bienheureux n'est pas indispensable car Monnier tire trop la corde à mon goût. Parpot ne m'a pas fait autant rire que lors de sa première apparition. J'ai souvenir d'avoir aimé son côté victimaire qui parvient grâce à cela à ses fins, absent dans ce roman. De plus, le dialogue avec son créateur de la page 147 à la page 160 est non avenu me semble-t-il.


Sans rancune,

Jérécroute Nédeslettres.
Dernière édition : 23 novembre 2009, 17:41:06 par gislaine  

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