Personne ne m'aurait cru, alors je me suis tu - BRAUN Sam

Couverture Personne ne m'aurait cru, alors je me suis tu

Sam Braun avait 16 ans quand il fut arrêté avec ses parents et sa petite soeur par des miliciens français à Clermont-Ferrand. Leur crime? Ils étaient juifs dans la France occupée par les nazis. Ils seront conduits à Drancy, puis déportés à Auschwitz. Sam reviendra seul. Plus de 60 ans plus tard, après s'être longtemps tu, Sam Braun répond avec simplicité et intelligence aux questions précises d'un professeur de lettres, devenu son ami. Ce témoignage offre un complément indispensable au travail historique proposé au collège comme au lycée. Fragments intimes d'un drame universel, mais aussi véritable réflexion sur la nécessité du témoignage, les propos de Sam Braun sont un modèle d'humanisme et de générosité. Ce livre permettra aussi aux élèves de réfléchir à des questions simples, mais fondamentales : peut-on pardonner ? Pourquoi se souvenir ? Comment des hommes deviennent-ils inhumains ? Pourquoi d'autres choisissent-ils la fraternité, au péril même de leur propre vie ? Entretien avec Stéphane Guinoiseau.

Biographie de l'auteur

Sam Braun est né en Pologne en 1927 et mort à Paris en 2011.
Ancien déporté à Buna-Monowitz à l'âge de 16 ans, Sam Braun a perdu ses parents et sa sœur à Auschwitz. Il a passé ses baccalauréats au retour des camps et est devenu médecin.
Longtemps, il s’est tu, il a mis 40 ans pour pouvoir en parler. Et puis il s’est mis à raconter aux élèves, en évoquant le pardon. Non l’oubli.
Il repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.

Date première édition: octobre 2008

Editeur: Magnard

Genre: Documentaire , Histoire

Mots clés :

Notre avis : 9 / 10 (1 note)

Enregistré le: 03 octobre 2017



Gislaine
Appréciation de lecture
Personne ne m'aurait cru, alors je me suis tu
Appréciation : 9 / 10
Commentaire #1 du : 16 janvier 2018
Sam Braun avait 16 ans quand il fut arrêté à Clermont-Ferrand avec ses parents et sa petite sœur.
Il rentrera seul d’Auschwitz.

Après un long silence de 40 ans, il décide de raconter les camps (devoir de mémoire) et parcourt la France à la rencontre des élèves. Ce monsieur est impressionnant de par sa sagesse. Nul sentiment de vengeance, au contraire il pardonne à ses bourreaux (ce qui n’exclut pas le travail de la justice).
Il explique que sans le recul et l’apaisement, on ne peut pas sortir des camps. Il cite Primo Levi, qui a écrit dès sa sortie et est resté prisonnier.

Ce livre-témoignage, sous forme d’entretien est une véritable leçon de vie.
A lire sans hésitation.

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