La soeur de Katia - BARBA Andrés

Couverture La soeur de Katia

La sœur de Katia, héroïne dont le nom et l'identité ne sont jamais mentionnés, appartient à une famille complètement déstructurée et désintégrée : père inconnu, grand-mère victime de perte de mémoire accélérée, mère prostituée et sœur strip-teaseuse puis droguée.

En dépit de sa jeunesse, c'est à elle que revient la charge d'apaiser et d'adoucir l'ambiance familiale tourmentée. Son unique distraction consiste à regarder des documentaires animaliers à la télévision et à se rendre Plaza Mayor pour observer les touristes. Un jour, elle rencontre un jeune Américain, John Turner, porteur d'un message religieux certes avenant, mais également risqué : " Dieu t'aime. " Un singulier roman de formation qui explore la troublante personnalité d'une jeune fille de quinze ans, curieusement mais ingénieusement dénommée la sœur de Katia. Andrés Barba a réussi à créer un personnage émouvant et inoubliable, qui évoque
celui de Félicité dans Un cœur simple de Flaubert.

Biographie de l'auteur :

Andrés Barba est né à Madrid en 1975. Il est diplômé en lettres espagnoles. Il a publié son premier livre en 1997 El hueso que más duele. Il a représenté l'Espagne dans divers congrès de jeunes auteurs de fiction et de théâtre. Il a enseigné au Bowdoin College (Etats-Unis) et est actuellement professeur à l'Université de Madrid.

 

Date première édition: septembre 2006

Editeur: Christian Bourgois Editeur

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 6 / 10 (1 note)

Enregistré le: 21 mai 2008



Marie-Claire
Appréciation de lecture
La soeur de Katia
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #1 du : 28 mars 2009
RESUME :
La sœur de Katia a 15 ans, elle vit avec sa mère, prostituée, fatiguée, sa sœur qui va devenir strip-teaseuse avec enthousiasme et qui finira droguée, par dépit et sa grand-mère qui oublie de plus en plus…
Elle reste à la maison, s’occupe des tâches ménagères, regarde les documentaires animaliers, regarde les touriste Plaza Mayor où elle va rencontrer un américain qui lui parlera de Jésus….mais surtout elle admire Katia, elle voudrait tant lui ressembler !

CRITIQUE :
Elle n’a pas de nom, elle raconte sa vie avec naïveté. On comprend qu’elle est un peu « simple », pleine de candeur, elle rêve, elle ne juge pas, ne commente pas. A la fin, elle dit « le monde reprit forme, statique et simple »
C’est une écriture simple comme l’héroïne qui ne voit pas la réalité ou qui refuse de la voir.
Malgré la situation, ce n’est pas un livre misérabiliste.

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