Thérèse Raquin - ZOLA Emile
Avec Camille, son époux, Thérèse mène une vie rythmée par les parties de dominos aux côtés de petit-bourgeois satisfaits. Assoiffée de vie, elle est astreinte à la charge de garde-malade d'un mari souffreteux. Laurent, l'amant qu'elle choisit pour meubler son quotidien, ne suffit pourtant pas à satisfaire la fougueuse Thérèse. Entravée par les corps débiles et les esprits boiteux qui l'entourent, cette grande vivante réalise que pour survivre elle devra tuer. Dès lors, elle décide avec Laurent l'assassinat de son mari. La vie de Camille était une longue agonie : sa mort la prolonge. À rebours d'une existence insignifiante, le spectre du mari envahit l'esprit des deux amants, et son cadavre s'immisce jusque dans leurs ébats. À la croisée d'un roman policier et d'une histoire de fantômes, Zola dresse le portrait glaçant d'un ménage à trois monstrueux.
Biographie de l'auteur
Émile Zola (1840-1902) est un écrivain, journaliste et homme public français.
A Aix-en-Provence, il fréquente le même collège que Paul Cézanne, et noue une longue amitié avec lui.
En 1864, il écrivit les "Contes à Ninon", sa première œuvre littéraire publiée. C'est trois ans plus tard, en 1867, qu'il écrivit "Thérèse Raquin", considéré comme son premier chef-d'oeuvre.
Cependant, il est principalement connu pour "Les Rougon-Macquart", fresque romanesque en vingt volumes (notamment "L'Assommoir", 1878; "Nana", 1880; "Au Bonheur des Dames", 1883; "Germinal", 1885; "L'Œuvre", 1886; "La Terre", 1887; "La Bête humaine", 1890; "L'Argent", 1891) dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles publiés par Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article "J’accuse". Condamné à un an d’emprisonnement et à 3000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898.
Après son cycle des "Trois Villes", il entame la création d'un nouveau cycle, "Les Quatre Évangiles", dont le premier volume, "Fécondité" est publié en 1899. "Travail" suit en 1901. "Vérité" paraît à titre posthume. Et "Justice" ne paraîtra jamais, l'ouvrage étant resté à l'état d'ébauche au moment de la mort de l'écrivain.
De retour de Médan, il serait mort asphyxié dans la nuit, par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur chambre dans leur appartement. Une foule immense rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale et de la justice.
Les cendres de Zola sont transférées au Panthéon de Paris le 4 juin 1908, une fois que Dreyfus fut réhabilité.
Considéré comme le chef de file du mouvement naturaliste, Zola est l'un des romanciers français les plus populaires au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques.
A Aix-en-Provence, il fréquente le même collège que Paul Cézanne, et noue une longue amitié avec lui.
En 1864, il écrivit les "Contes à Ninon", sa première œuvre littéraire publiée. C'est trois ans plus tard, en 1867, qu'il écrivit "Thérèse Raquin", considéré comme son premier chef-d'oeuvre.
Cependant, il est principalement connu pour "Les Rougon-Macquart", fresque romanesque en vingt volumes (notamment "L'Assommoir", 1878; "Nana", 1880; "Au Bonheur des Dames", 1883; "Germinal", 1885; "L'Œuvre", 1886; "La Terre", 1887; "La Bête humaine", 1890; "L'Argent", 1891) dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.
Indigné par la dégradation du capitaine Dreyfus, le 5 janvier 1895, à l’École militaire, il dénonce à la fin de l’année dans trois articles publiés par Le Figaro les campagnes de presse contre la République et les Juifs. Convaincu que le véritable coupable de l’affaire Dreyfus est le commandant Esterhazy, qui est acquitté à l’unanimité le 11 janvier 1898, Zola publie dans L’Aurore deux jours plus tard l’article "J’accuse". Condamné à un an d’emprisonnement et à 3000 francs d’amende, il doit quitter la France le 18 juillet 1898.
Après son cycle des "Trois Villes", il entame la création d'un nouveau cycle, "Les Quatre Évangiles", dont le premier volume, "Fécondité" est publié en 1899. "Travail" suit en 1901. "Vérité" paraît à titre posthume. Et "Justice" ne paraîtra jamais, l'ouvrage étant resté à l'état d'ébauche au moment de la mort de l'écrivain.
De retour de Médan, il serait mort asphyxié dans la nuit, par la combustion lente résiduelle d'un feu couvert, produite par la cheminée de leur chambre dans leur appartement. Une foule immense rendit hommage pendant ses obsèques à celui qui avait osé mettre en jeu sa notoriété au nom de la morale et de la justice.
Les cendres de Zola sont transférées au Panthéon de Paris le 4 juin 1908, une fois que Dreyfus fut réhabilité.
Considéré comme le chef de file du mouvement naturaliste, Zola est l'un des romanciers français les plus populaires au monde. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévision.
Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques.
Date première édition: février 1867
Editeur: Folio
Genre: Roman
Mots clés :
Notre avis : 7 / 10 (1 note)
Enregistré le: 28 décembre 2020
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 28 décembre 2020