Le Totem du loup - JIANG Rong

Couverture Le Totem du loupCouverture Le dernier loupLe Totem du Loup, c’est le récit d’une initiation, celle de Chen Zhen, jeune étudiant chinois qui doit apprendre, au contact des tribus mongoles, comment survivre...
Les hordes de loups règnent encore sur la steppe. Les cavaliers nomades, héritiers de Gengis Khan, craignent et vénèrent cet animal qu’ils ont choisi pour emblème. La rencontre avec cette culture va bouleverser le jeune Chinois.

La découverte de cette nature sauvage, du mode de vie des Mongols et de leur histoire n’a pas cessé de l’obséder depuis trente ans. Il a mis presque six ans à écrire Le Totem du loup (2004), tirant de son expérience la matière de son récit. C’est ce qui donne à son roman toute sa force, sa richesse et son authenticité.
Un fascinant roman d’aventures, vendu à plus de 20 millions d’exemplaires en Chine.

Biographie de l’auteur

Jiang Rong, de son vrai nom Lü Jiamin est né en Chine en 1946, dans une famille de militaires.
En 1967, il est volontaire pour aller vivre en Mongolie intérieure. En 1978, il retourne à Pékin pour achever ses études et enseigne aujourd’hui les sciences politiques et sociales. Jiang Rong a passé onze ans sur la steppe pendant la Révolution culturelle en compagnie des Mongols et des loups.

Le Dernier Loup est un film d'aventure franco-chinois réalisé par Jean-Jacques Annaud et coécrit avec John Collee (2015).

Date première édition: janvier 2008

Editeur: Bourin

Genre: Roman , Film

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (1 note)

Enregistré le: 24 septembre 2015



Gislaine
Appréciation de lecture
Le Totem du loup
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 30 décembre 2015
A mi-chemin entre documentaire et autobiographie, ce roman au rythme lent, nous emmène en Mongolie intérieure dans la Chine des années 1967 (Mao et révolution culturelle). L'auteur a mis 20 ans avant de rédiger ce livre où il raconte et synthétise les 11 années passées en Mongolie.

Ce roman fait voyager le lecteur et l'invite à s'interroger sur le peuple Mongol épris de liberté, héritier de Gengis Khan et qui a pris comme totem le loup, ainsi que sa stratégie de vie et survie.
L'écologie est très présente face à l'impérialisme Han. On assiste à l'opposition entre la majorité Han et l'ethnie minoritaire Mongol. Deux modes de vie s'opposent le sédentarisme et le nomadisme. Les dégâts que subit la chaîne écologique sont maintes fois évoqués. La sagesse des anciens (comme le vieux Bilig) et le respect du dieu Tengger font que les Mongols n'exterminent pas les loups en trop grande quantité parce qu’ils se nourrissent des rats, des marmottes et des gazelles qui eux-mêmes dévastent la steppe lorsqu’ils sont trop nombreux.
Un grand récit écologique en compagnie d'un jeune instruit Chen Zeng qui se lit facilement avec des passages très forts comme l'attaque en pleine tempête d'un troupeau de chevaux par une meute de loups.

Dans son film, Le dernier loup, Jean-Jacques Annaud nous montre de magnifiques images de loups et de steppe. Le travail du cinéaste est remarquable. Le dénouement est moins cruel que la réalité (film tout public) et comme souvent lors d'une interprétation la "petite voix" laisse la place à l'action.

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