Le Veau d'or - ILF et PETROV

Couverture Le Veau d'or

« Aux heures les plus sombres, lorsque personne n'osait prononcer la parole de vérité, on se contentait de citer leurs romans comme des mots de passe entre esprits libres. Leurs romans étaient perçus comme un défi au pouvoir. » Aliona Yavorskaïa

« En Russie soviétique, disait-il en se drapant dans sa couverture, l'hôpital psychiatrique est le seul endroit où puisse vivre un homme normal. Tout le reste n'est qu'une vaste pétaudière. Non, décidément, je ne peux pas coexister avec les bolcheviks. Il vaut mieux à tout prendre vivre ici, avec les fous ordinaires. Ceux-là au moins ne construisent pas le socialisme, et en plus on me nourrit. Tandis que là-bas, dans leur pétaudière, ils vous obligent à travailler et moi, je n'ai pas l'intention de travailler pour leur socialisme. Et enfin, ici, j'ai la liberté personnelle : liberté de parole, de conscience... » Apercevant soudain un infirmier qui passait, César Starokhamski poussa un cri perçant : « Vive l'Assemblée Constituante! Tous au forum! Toi aussi, Brutus, tu t'es vendu aux responsables du Partiv ? » Et se tournant vers Berlaga, il ajouta: « Vous avez vu ? , je crie ce que je veux. Essayez un peu dans la rue! »

Biographie de l’auteur

Ilf (1897) et Petrov (1902-1942) sont considérés, en Russie et dans les pays voisins, comme les écrivains humoristiques et satiriques les plus populaires du XXe siècle. Leurs romans, Les Douze Chaises et Le Veau d'or ont été tirés à des dizaines de millions d'exemplaires et portés une quinzaine de fois à l'écran.

Date première édition: avril 2002

Editeur: Parangon

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 6 / 10 (1 note)

Enregistré le: 11 septembre 2010



Anne
Appréciation de lecture
Le Veau d'or
Appréciation : 6 / 10
Commentaire #1 du : 26 juillet 2010
Ilf et Petrov nous emmènent avec Osap Bender dans les tréfonds de la société soviétique des années trente. Bender escroc génial mais malchanceux court après un trésor durant tout le livre, et entraine dans son sillage 3 petites frappes. D'arnaques en coups montés, on sillonne l'URSS et croise des entreprises improbables, des dirigeants corrompus, des bureaucrates dévoués au plan... toute "la panoplie du Stalinisme", dans une atmosphère joyeuse et bon enfant!

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