Vox - DALCHER Christina

Couverture VoxJean McClellan est docteure en neurosciences. Elle a passé sa vie dans un laboratoire de recherches, loin des mouvements protestataires qui ont enflammé son pays. Mais, désormais, même si elle le voulait, impossible de s'exprimer : comme toutes les femmes, elle est condamnée à un silence forcé, limitée à un quota de 100 mots par jour. En effet, le nouveau gouvernement en place, constitué d'un groupe fondamentaliste, a décidé d'abattre la figure de la femme moderne. Pourtant, quand le frère du Président fait une attaque, Jean est appelée à la rescousse. La récompense ? La possibilité de s'affranchir – et sa fille avec elle – de son quota de mots. Mais ce qu'elle va découvrir alors qu'elle recouvre la parole pourrait bien la laisser définitivement sans voix...

Biographie de l'auteur

Christina Dalcher est docteure en linguistique, doctorat qu'elle a obtenu à l'Université de Georgetown. Elle a enseigné aux Etats-Unis, en Angleterre et aux Emirs arabes. Ses nouvelles ont été publiées dans une centaine de journaux à travers le monde. Son œuvre a été plusieurs fois sélectionnée par des prix littéraires, parmi lesquels le Bath Flash Award, le Best of the Net et le Pushcart. Elle enseigne la " micro-fiction " à l'université The Muse Writers Center à Norfolk, en Virginie. Après avoir vécu de nombreuses années à l'étranger, plus récemment au Sri Lanka, Dalcher et son mari partagent désormais leur temps entre le sud des États-Unis et l'Italie, à Naples. Vox est son premier roman.

Date première édition: mars 2019

Editeur: Nil

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : 7 / 10 (1 note)

Enregistré le: 21 octobre 2020



Marie-Claire
Appréciation de lecture
Vox
Appréciation : 7 / 10
Commentaire #1 du : 21 octobre 2020
Le roman est dans la même veine que La Servante écarlate mais en choisissant l’angle de la parole.

La première partie de cette dystopie est intéressante car, grâce à de nombreux retours en arrière, on comprend comment la société a pu en arriver là.
Là, c’est à dire la confiscation de la parole des femmes par un gouvernement de fondamentalistes chrétiens qui ne leur autorise que 100 mots par jour. Peu à peu, les femmes ont perdu leur liberté et la narratrice se reproche sa passivité et celles des autres, cette absence de réaction :
« depuis deux décennies, depuis la première fois que je n'ai pas voté, depuis les je ne sais combien de fois où j'ai dit à Jackie que j'étais trop occupée pour participer à une de ses manifestations, coller des affiches, ou appeler mon député.»

La deuxième partie est différente avec beaucoup de scènes d’action, on parle d’une révolte, d’une conspiration au sein du gouvernement. C’est plus superficiel et on sait que tout va bien se terminer.

Bon roman mais pas coup de coeur !

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