Nouvelles de l'Est - TESSON Sylvain

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Seize nouvelles qui nous renvoient vers l'Est : vers une Russie en peine de "désoviétisation", toujours en proie à ses vieux fantômes ; et, par-delà, vers cette Sibérie qui la prolonge jusqu'à l'Orient extrême en faisant miroiter ses anciens mirages... et en cachant soigneusement ses pièges.. Seize plongées, entre rire et larmes, au fond de l'âme slave... et autant de façons de nous rappeler que l'homme est d'abord un virtuose de la dégringolade, un athlète de la déception. Mais surtout la découverte d'un écrivain possédé par le don, par la fureur -rare aujourd'hui- de raconter des histoires.

Biographie de l’auteur

Sylvain Tesson est un écrivain voyageur, né en 1972.. Il est le fils de Marie-Claude et Philippe Tesson et le frère de la comédienne Stéphanie Tesson et de la journaliste d'art Daphné Tesson.
Géographe de formation, il effectue en 1991 sa première expédition en Islande, suivie en 1993 d'un tour du monde à vélo avec Alexandre Poussin. C'est là le début de sa vie d'aventurier. Il traverse également les steppes d'Asie centrale à cheval avec l'exploratrice Priscilla Telmon, sur plus de 3000 km du Kazakhstan à l'Ouzbekistan. En 2004, il reprend l'itinéraire des évadés du goulag en suivant le récit de Slavomir Rawicz : The Long Walk (1955). Ce périple l'emmène de la Sibérie jusqu'en Inde à pied.
Depuis quelques années, il écrit des nouvelles, dans un registre poétique où souvent l'absurde des situations humaines est montré avec humour. Sylvain Tesson est membre d'honneur de l'INREES, Institut de recherche sur les expériences extraordinaires. Il est aussi administrateur de la Guilde européenne du raid et du comité directeur de la Société des explorateurs français.
Ces derniers ouvrages lui ont valu la reconnaissance critique et public. "Une vie à coucher dehors" a reçu le Goncourt de la nouvelle en 2009, et "Dans les forêts de Sibérie " le Prix Médicis essai 2011.
Bérézina, sorti en 2015, conte le récit de son voyage en side-car sur les traces de la Grande Armée lors de la retraite de Russie. 

Date première édition: février 2002

Editeur: Phébus

Genre: Nouvelle

Mots clés :

Notre avis : 8 / 10 (3 notes)

Enregistré le: 08 septembre 2010



Anne
Appréciation de lecture
Nouvelles de l'Est
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #3 du : 26 juillet 2010
Que dire d'autre puisque j'approuve ce que viennent de dire mes collègues. De bien jolies nouvelles entre légende et récit de vie dans l'immensité de l'espace russe.
Gislaine
Appréciation de lecture
Nouvelles de l'Est
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #2 du : 02 juin 2010
Les 16 nouvelles du livre de Sylvain Tesson, écrivain-voyageur, nous entraînent à l'Est (Russie, Sibérie, Himalaya, Caucase ...)
Toutes ont un point commun : un personnage russe étonnant et une chute surprenante.

Un tombeau dans les sables rouges
Ossip, gardien de zoo
Volodio, prince des enfants
Trois mètres sur huit
La seconde côte d'Adam
La cathédrale du Christ-Sauveur
La vierge déchue
Un soir en forêt
Le Pacifique et qu'on n'en parle plus
L'honneur en morceaux
L' Africaine aux yeux bleus
Un singe en enfer
Une évidence
Vivre, ce n'est pas traverser une plaine
Le miracle de l'eau et du feu
La descente de la Lena

Belle écriture.

Un livre agréable à lire ... à conseiller pour s'évader !
Michel-Henri
Appréciation de lecture
Nouvelles de l'Est
Appréciation : 8 / 10
Commentaire #1 du : 22 mai 2010
Sylvain Tesson nous fait voyager ! En Russie bien sûr mais aussi aux confins de l’aventure. Nous marchons avec lui, avec ses héros que nous imaginons taciturnes. Ces héros justement ne sont pas des héros. Ce sont des gens ordinaires, simplement ils ont un côté aventurier. Nous retrouvons ici le même esprit que celui qui anime certaines nouvelles de Jacques London. Les intrigues sont des prétextes pour nous faire sentir une atmosphère, nous décrire un paysage mais elles sont plus que ça ; elles sont aussi une leçon de vie. Elles nous ramènent à l’essentiel et à l’éternel des passions humaines.

Extrait : « La Vierge montait toujours. Sainte escalade. Boris et Ondrej souquaient ferme. Fissures, surplombs, dalles et dièdres tombaient un à un. Ils soufflaient comme des taureaux en empoignant la roche. Dans ce concert de râles, délicatement, sans un effort, l’air impassible, la Vierge gagnait de la hauteur. Reine des cieux portées aux nues par des mains paysannes. » (page 87)

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