Journal d'un amour perdu - SCHMITT Éric-Emmanuel

Couverture Journal d'un amour perdu

« Maman est morte ce matin et c'est la première fois qu'elle me fait de la peine. »

Pendant deux ans, Eric-Emmanuel Schmitt tente d'apprivoiser l'inacceptable : la disparition de la femme qui l'a mis au monde. Ces pages racontent son « devoir de bonheur » : une longue lutte, acharnée et difficile, contre le chagrin. Demeurer inconsolable trahirait sa mère, tant cette femme lumineuse et tendre lui a donné le goût de la vie, la passion des arts, le sens de l'humour, le culte de la joie.

Ce texte explore le présent d'une détresse tout autant que le passé d'un bonheur, tandis que s'élabore la recomposition d'un homme mûr qui n'est plus « l'enfant de personne ». Éric-Emmanuel Schmitt atteint ici, comme dans La nuit de feu, à l'universel à force de vérité personnelle et intime dans le deuil d'un amour. Il parvient à transformer une expérience de la mort en une splendide leçon de vie.

Biographie de l'auteur

Éric-Emmanuel Schmitt, né en 1960, est un écrivain et réalisateur français naturalisé belge.
Normalien, agrégé de philosophie, docteur, il s’est d’abord fait connaître au théâtre avec "Le Visiteur", cette rencontre hypothétique entre Freud et peut-être Dieu. Rapidement, d’autres succès ont suivi : "Variations énigmatiques", "Le Libertin", "Hôtel des deux mondes", "Petits crimes conjugaux", "Mes Évangiles", "La Tectonique des sentiments"… Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Son œuvre est désormais jouée dans plus de quarante pays.
Il écrit le "Cycle de l’Invisible", six récits qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie. Une carrière de romancier, initiée par "La Secte des égoïstes", absorbe une grande partie de son énergie depuis "L'Évangile selon Pilate", livre lumineux dont "La Part de l’autre" se veut le côté sombre. Depuis, on lui doit "Lorsque j’étais une œuvre d’art", une variation fantaisiste et contemporaine sur le mythe de Faust et une autofiction, "Ma Vie avec Mozart", une correspondance intime et originale avec le compositeur de Vienne et "Les perroquets de la place d'Arezzo".
Deux recueils de nouvelles furent publiés récemment: "Odette Toulemonde et autres histoires", huit destins de femmes à la recherche du bonheur, est inspiré par son premier film tandis que "La Rêveuse d'Ostende" est un bel hommage au pouvoir de l'imagination.
En septembre 2019, paraît « Journal d’un amour perdu », qui comme « La Nuit de feu » est un récit personnel et intime.
Grand amateur de musique et mélomane, il a également signé la traduction française des "Noces de Figaro" et de "Don Giovanni". Il est naturalisé belge en 2008.
Multi-récompensé, que ce soit en France ou à l'étranger, il est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Début janvier 2016, il fait son entrée dans le jury Goncourt.

Date première édition: septembre 2019

Editeur: Albin Michel

Genre: Roman

Mots clés :

Notre avis : aucune note

Enregistré le: 17 octobre 2019



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